Les
sites de l'ambassade du Bénin en France :
www.ambassade-benin.fr/
et
celui de l'ambassade de France au Bénin :
www.ambafrance-bj.org/
sont
riches en informations de toutes sortes, notamment sur les
partenariats en cours et sur les démarches nécessaires (visas). Depuis avril 2018, le visa est dématérialisé (e-visa).
Les
sites de conseils aux voyageurs sont nombreux.
On
apprécie particulièrement celui de l’Institut de Médecine
Tropicale d’Anvers pour la qualité de ses informations
scientifiques :
www.itg.be/itg/Generalsite/Default.aspx?WPID=513&L=F
On
trouvera les indispensables recommandations sanitaires pour les
voyageurs 2019 (à l’attention des professionnels de santé) ici :
www.santepubliquefrance.fr/docs/bulletin-epidemiologique-hebdomadaire-21-mai-2019-n-hors-serie-recommandations-sanitaires-pour-les-voyageurs-2019
La
préparation d’un voyage est l’opportunité de faire le point sur ses
vaccinations, en commençant par le calendrier recommandé, par exemple,
en France… Ce calendrier est à compléter, en fonction des pays de
destination. Si vous envisagez certains voyages après votre retraite,
sachez qu’il vaut mieux, pour un adulte, se faire vacciner contre la
fièvre jaune avant 60 ans (risque potentiellement plus élevé d’effets
secondaires graves en primovaccination après 60 ans). A noter également
que le Règlement Sanitaire International a été modifié récemment: www.who.int/ith/annex7-ihr-fr.pdf. Désormais, la validité d’un
certificat de vaccination contre la fièvre jaune s’étend à la vie
entière du sujet vacciné, à compter du dixième jour suivant la date de
vaccination. L’administration de rappel reste cependant recommandée
pour certaines situations. Les sites de conseils aux voyageurs sont
nombreux. Pour le Bénin, l’essentiel est très bien expliqué ici : www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays-destination/benin/#sante
Concernant le paludisme (Plasmodium Falciparum), outre la prophylaxie médicamenteuse (chimioprophylaxie), l’importance des mesures anti-moustiques est à souligner. Le temps d’incubation peut varier entre 1 semaine et plusieurs mois. Lors d’un séjour en zone touchée par le paludisme ou après le retour, le diagnostic doit être évoqué systématiquement devant certaines situations : « En l’absence de spécificité des manifestations cliniques, le diagnostic de paludisme doit être évoqué devant toute fièvre ou histoire de fièvre, isolée ou associée à des symptômes généraux, digestifs, respiratoires, après un séjour en zone d’endémie, même en cas de prise de chimioprophylaxie. » (Prise en charge et prévention du paludisme d’importation. Mise à jour 2017 des RPC 2007. Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF). Disponible sur: www.infectiologie.com). Le diagnostic est biologique (prise de sang) chaque fois que possible et doit parfois être réitéré. Le non-respect des référentiels est à l’origine d’une vingtaine de décès par an en France.
On a déjà évoqué la méningite concernant le choix de la saison pour le voyage. Parmi les vaccinations recommandées, celle
contre la méningite bactérienne (sérotypes A+C+Y+W135) peut ainsi être
nécessaire.
La
rage reste un problème de santé publique majeur au Bénin, comme dans de
nombreux pays du monde. La prophylaxie pré-exposition est utile pour
certains voyages, notamment chez les jeunes enfants. La prophylaxie
post-exposition consiste en un protocole de vaccination
antirabique éventuellement associé à une sérothérapie antirabique. Elle
pourra être interrompue si l’animal est confirmé négatif. Le
non-respect des recommandations conduit encore à des décès au Bénin et
même en France (cas importés, le dernier, hors Afrique, en 2017). On
pourra lire à ce propos : « Vaccinations contre la rage et
prophylaxie post-exposition. Recommandations ». Haut Conseil de la
santé publique. Disponible sur: www.hcsp.fr.
La fièvre de Lassa fait partie des fièvres hémorragiques virales. On
nous en parle assez souvent mais il s’agit d’une problématique qui
n’est pas du tout spécifique au Bénin. On l’a évoquée avec les chutes
de Tanguiéta car plusieurs cas étaient apparus dans cette région il y a
plusieurs années mais la maladie est endémique en Afrique de l’Ouest.
L’épidémiologie est complexe du fait de difficultés dans la
surveillance, l’existence possible d’infections asymptomatiques, la non
spécificité des signes clinique initiaux (nombreux diagnostics
différentiels dont le paludisme et des infections bactériennes), le
recours à des laboratoires spécialisés pour le diagnostic biologique.
La transmission est liée à l’exposition à des déjections de rats
(parfois via des aliments ou des ustensiles ménagers). Le risque de
transmission interhumaine nécessite des mesures d’isolement. La
ribavirine est efficace mais son degré d’efficacité dépend de plusieurs
facteurs. Plusieurs cas ont à nouveau été décrits fin 2018, notamment à
Parakou. Les mesures de protection sont de bon sens et sont rappelées
sur France Diplomatie ou dans un document du Ministère de la santé du
Bénin disponible sur leur site lors de la rédaction de ces lignes: sante.gouv.bj
On évoquera encore le virus Zika (ARthropod-BOrne virus, cousin des
virus relativement bien connus de la dengue et du chikungunya) car il a
fait l’objet récemment d’une médiatisation importante en mentionnant la
recommandation faites aux femmes enceintes (ou avec un souhait de
grossesse) de ne pas voyager vers les pays dans lesquels le virus
circule. Des pays partageant une frontière avec le Bénin sont
concernés, comme il est expliqué ici : www.jeuneafrique.com/299607/societe/quil-faut-savoir-zika-lafrique/
Il
est donc indiensable de vérifier régulièrement les recommandations
officielles du ministère des affaires étrangères sur le site :
www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays-destination/benin/
Depuis
quelques années, les mots internet et Bénin riment parfois avec
cybercriminalité et les anecdotes d'arnaques en provenance de ce
pays sont nombreuses. Sauf pour les grands sites institutionnels, un
module complémentaire de crédibilité/fiabilité est recommandé
ainsi que des logiciels de sécurité à jour mais ces
recommandations ne sont en rien spécifiques au pays qui nous
intéresse...
Vous
n’atterrirez plus au Bénin avec cet avion (Lockheed Tristar
L-1011-385-1 de
1978, MSN 193P 1156) mais vous pourrez le visiter à proximité de
l’aéroport. On
ne sait pas si le HS748 stationné en bout de piste depuis plusieurs
années connaîtra le
même sort. L’histoire
du Tristar (qui a appartenu à plusieurs compagnies dont Kampuchea
Airlines et Air Rum), inspirée peut-être du DC10 transformé en
restaurant à
Accra au Ghana, est racontée notamment ici :
actubenin.com/?Aeroport-de-Cotonou-La-verite-sur
La
construction d’un nouvel aéroport international (Glo-Djigbé) est
programmée sur le territoire de la commune d’Abomey-Calavi. Les travaux
préliminaires ont débuté en 2017, la mise en service étant prévue pour
2020. La construction est assurée par une entreprise chinoise, une
filiale d’ADP (Aéroports de Paris) faisant également partie des
partenaires du projet.
De nombreuses questions semblent persister sur l’avenir du site du nouvel aéroport de Parakou (Tourou).
Le Petit Futé est très pratique et régulièrement mis à jour. Les conseils (d'un point de vue gastronomique) par rapport aux restaurants ne doivent pas faire oublier les consignes d’hygiène alimentaire en voyage. Le guide de Mr Passot (Le Bénin, les hommes et leur milieu) est passionnant. La démarche de l’auteur, très cultivé (et sympathique: on a eu la chance de le rencontrer), est originale et unique. Les guides Afrique de l'Ouest du Routard ou Lonely Planet sont bien faits et utiles particulièrement pour visiter plusieurs pays. De nombreux autres ouvrages intéressants existent...
Un
site parmi les bases de données sur les cascades :
www.worldwaterfalldatabase.com/
mais
l’Afrique de l’ouest y est peu abordée.
Une
liste de chutes d’eau sur Wikipedia, qui comprend également des
liens intéressants :
fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_chutes_d'eau#B.C3.A9nin